Un blog comme un journal personnel avec mes émotions, mes lectures (essentiellement du New Adult), mes écoutes de musiques, mes sorties, mes blessures... Mes questionnements, mes coups de gueule...bref, moi comme je suis...pas toujours rigolote mais toujours sincère (du moins je fais toujours en sorte), je reprends ma vie en main (du moins j'essaye), je suis auteure de romances aussi ...
Je vous avais prévenu que je ne pourrai pas faire d’article le weekend dernier… et pour cause, j’étais à un salon du livre. Il n’y a malheureusement pas eu beaucoup de monde mais j’ai pu discuter avec des auteurs. Certaines m’ont conseillé et m’ont dit de ne surtout pas baisser les bras, d’autres m’ont parlé de leur parcours et de leurs embûches pour arriver jusque-là. Cependant, la même chose revient tout le temps « Reste toi-même. Ne modifie pas ton histoire si elle ne te correspond pas » et ce conseil là à une résonnance en moi.
Je suis toujours sur les corrections de mon livre mais je ne vais pas changer ma trame car ça ne me ressemblerait plus.
Le deuxième livre que j’ai en mémoire aussi se verra sûrement un peu modifier. Il faut que je reste fidèle à ce que je suis et ne pas ressembler à ce que l’on voudrait que je sois.
En ces périodes de fêtes, tout le monde court partout, tout le monde pense aux siens, aux gens qui comptent pour eux et je remarque que malheureusement on en laisse de côté des personnes qui auraient besoin d’attention. J’ai cette chance d’être en congés et donc de pouvoir prendre un peu de temps pour chaque personne qui sont dans mon cercle social. Bien entendu, beaucoup ne prennent pas la peine de faire la même chose en retour, mais au moins, j’ai ma conscience pour moi.
Je pense aussi aux personnes qui sont dans la peine, la tristesse, des blessures qui restent ouvertes malgré les années… Je pense à vous car je ressens cette peine au fond de moi aussi. Parfois je regarde les étoiles, et je me dis que celle qui brille le plus fort est la personne à qui je pense qui me renvoi mes pensées… Oui, c’est fleur bleue, c’est gnangnan mais j’ai besoin de ça.
Je suis aussi dans la dernière ligne droite des cadeaux… cette année ça a vraiment été difficile et je m’y suis prise avec beaucoup de retard (je me m’agace parfois !!).
Je m’interroge aussi sur le fait de faire des cadeaux à certaines personnes. Vous savez, ces personnes qui comptent pour vous mais qui à l’inverse il n’y a pas cette réciprocité. Je ne dis pas que je fais un cadeau pour en avoir un, si vous pensez cela, c’est que vous me connaissez bien mal. Mais il y a des personnes qui viennent et partent à leur guise… ou des personnes qui sont là mais qui vous font du mal, qui ne prennent pas en compte vos sentiments à vous.
Vous me direz « quelle idée d’avoir des sentiments pour ces personnes » ou encore « dégage cette personne de ta vie »… Mais ce n’est pas si facile… pour moi du moins… Bref, vous constatez que je suis en pleine cogitation extrême…
Je vais donc partir sur mes corrections et vous laisser à vos préparatifs.
Je vous souhaite de jolies fêtes de fin d’année. Que l’amour, la joie soient avec vous et je vous dis à bientôt.
La mienne a été épuisante. J’ai été seule sur un poste de trois personnes et bien sûr devoir tout gérer de front sans aucune formation… sinon ce n’est pas drôle.
Le lundi déjà, ça a commencé avec des tableaux à faire, à envoyer, à remplir sauf que je ne comprenais rien à ce que je faisais et je déteste ne pas comprendre. Mes supérieurs n’ont pas compris que mon collègue ne m’ait pas expliqué sur papier au moins ce que je devais faire…
J’avais donc une semaine à rattraper au niveau de mon propre travail, puis faire le travail du collègue absent… Les évènements de la semaine ont fait que je n’ai pas pu toucher au travail pour lequel je suis employée, j’avais beau venir tôt le matin, manger en quatrième vitesse pour travailler dans le calme ans que personne ne vienne me déranger et malgré tout jeudi après-midi j’ai craqué… Les nerfs ont lâché et ils ont tous paniqué. Ils se sont rendu compte qu’en effet je ne pouvais pas tout gérer de front.
J’ai eu suite à cela le sentiment d’être bonne à rien et de ne pas être à la hauteur. Et si le boss ne voulait pas me garder ? Cette question me hante encore en ce moment.
Je pars en formation la semaine prochaine puis j’enchaine avec ma dernière semaine de congés (oui, je sais… encore des vacances mais je vous assure que celles-là j’en ai besoin…) et je crains un changement à mon retour.
Je vais essayer de ne pas me tracasser avec ça mais je suis la dernière arrivée, je suis en détachement donc plus ou moins éjectable…
J’ai eu aussi ce sentiment d’être rejetée par certaines personnes (le sentiment persiste encore malgré certaines discussions). Quand on te demande de toi te confier mais que tu n’as pas de retour, quand on te répond par monosyllabe, quand tu es ignoré(e) si tu ne vas pas vers l’autre… le message est clair. Moi aussi j’ai des soucis, moi aussi j’ai plein de choses en tête, mais pour les personnes qui comptent j’ai toujours le temps, ou bien je le prends.
Et puis il y a ses personnes qui trouvent les mots, qui te prouve que tu n’es pas si inexistante que tu le pense…
J’ai ouvert mon cœur a une personne (qui n’appréciera pas que je parle d’elle mais quand les mots ont un impact… sinon fallait pas les dire) en lui disant que je me sentais insignifiante, sans importance… et cette personne m’a dit : « Tu bosses, tu as eu le courage de revenir chez toi, tu écris un livre, tu tiens ton blog… tu vis… Tu es loin d’être insignifiante ! »
Et ma meilleure amie, ma chouchoute qui appelle toujours au bon moment. Ma bouffée d’oxygène… Ce que tu me manques !!
Ma choupette aussi qui chaque jour me soutient, m’encourage et qui vit elle aussi des changements importants au travail. Les « girls » qui m’encouragent à leur manière et cette fameuse phrase « combien de cadavre à déclarer ? » / « Aucun !!!!! » / « c’est bien !! continue comme ça » … ça peut paraitre glauque mais ça me rendait le sourire toute cette semaine.
Je me suis rendue compte aussi que le père noël passe dans une quinzaine de jours et que je n’ai absolument rien fait… mais genre j’ai oublié, pas pensé…
Moi qui suis d’habitude prête dès le mois de septembre… Ai-je été victime d’une faille temporelle ? Quelqu’un a-t-il avancé ou chamboulé le temps ?
Je vous préviens, le weekend prochain je vais à un salon du livre (oui… encore) en région parisienne et je pense passer voir ma chouchoute et sa famille, prendre ma dose de love et rentrer… il n’y aura donc pas d’article le weekend prochain, je sais que vous ne m’en tiendrez pas rigueur parce que vous êtes des personnes sympas et que vous comprenez que la vie réelle est plus importante que la vie virtuelle… c’est pour ça que parfois, quand des personnes me touchent dans une « relation » virtuelle, j’ai besoin de la concrétisée en réelle… (je viens de me rendre compte que cette phrase peut expliquer bien des choses à certaines personnes).
Je vous avais parlé du fait que j’allais passer un weekend en Belgique pour le salon du livre de Mons et j’ai passé un weekend de folie !!
La route s’est faite sous la pluie ce samedi 24 novembre. Le vent était aussi de la partie. J’étais couverte comme si je me rendais pour le pôle nord… Je suis sujette aux angines alors, il faut se préserver.
Arrivée là-bas, je devais rejoindre des personnes mais pas de réseau. Rien… j’ai mis les données en itinérances et toujours aucun réseau. J’ai éteint et rallumer mon téléphone et encore rien… gros moment de « solitude » mais je savais où me rendre pour retrouver tout le monde une fois le salon ouvert.
Alors me voilà à attendre, dehors, dans le vent et le froid. Deux personnes arrivent et nous voilà à parler livres, auteurs, temps de lecture… Comme quoi les passions communes rapprochent les gens *sourire*
Le salon s’ouvre et je me dirige vers le stand de ma copine Thaïs, qui est auteure (voir article). Là j’y rencontre mes copines de lecture, de groupe, ma future éditrice mais qui est avant tout une super copine. Toutes ces personnes qui pourront devenir avec le temps des amies. Des personnes qui ont la même passion que moi et nous sommes tellement heureuse de nous voir que c’était comme si on se connaissait depuis un bail…
J’ai eu la chance de rencontrer de nouvelles personnes qui ont été un vrai coup de cœur pour moi.
Il y a aussi des personnes qui m'ont manqué durant ce weekend et vous étiez dans mon cœur et mes pensées.
Le soir avec une partie du groupe nous sommes allées manger en ville et nous avons eu des fous rires en veux-tu en voilà… déjà, nous nous sommes perdues, puis nous étions une partie dans un resto et l’autre dans un autre (du même nom… qu’elle idée !!) et les dernières cherchaient toujours une place pour se garer… Enfin nous avons réussi à nous retrouver toutes les sept dans le même restaurant et à mettre une bonne ambiance dans cet endroit qui était si calme avant notre arrivée…
Une nuit courte, très courte puis retour au salon le lendemain matin pour faire un dernier tour et dire au revoir aux copines auteurs qui étaient encore là pour la journée.
Je suis rentrée chez moi le dimanche après-midi avec des souvenirs plein la tête.
J’ai hâte de pouvoir vivre cette expérience du côté auteur (il faudra attendre un peu encore mais un jour viendra j’en suis certaine)
Quand je suis retournée au travail le mardi, je n’avais pas dormi de la nuit, la fièvre m’ayant tenue compagnie toute la nuit et j’avais la gorge en feu. Comme si j’avais des braises brûlantes dans la gorge et s’attisaient à chaque fois que je décidais d’avaler.
Mon chef m’a demandé de rentrer chez moi avant de contaminer tout le monde et d’aller chez le médecin. Je suis rentrée et j’ai dormi… jusqu’à mon rdv chez le docteur.
Verdict : Angine rouge carabinée.
Je devais reprendre jeudi… mais incapable d’y retourner… nouveau verdict : intoxication alimentaire et intolérance à l’antibiotique…
Aujourd’hui je suis toujours fatiguée mais je vais mieux. Lundi je serai en pleine forme pour reprendre le travail ! (Surtout que je vais devoir gérer mon travail et celui d’un collègue… qui lui n’aura pas géré le mien… je suis son binôme mais moi je n’ai pas de binôme… logique… tout est normal).
Je voulais aussi profiter de mon article pour dire à ma chouchoute que je suis de tout mon cœur avec elle. Je t’aime fort, ne l’oublies jamais. La distance physique peut-être, mais pas celle du cœur.
Emma tente d'oublier, chaque jour que la vie lui donne, la mort de son père et de son frère, soutenant sa mère dans cette infinie douleur. Dans sa famille, les carrières militaires se succèdent et, malheureusement, se ressemblent : une passion, un terrain dangereux... et une effroyable disparition !
Alors, quand Théo, avec qui elle partage une amitié fusionnelle, annonce son engagement pour aider lui aussi son pays, elle explose de colère... de tristesse aussi, révélant ses vrais sentiments.
... Et leur vie ne sera plus jamais la même !
Mon avis :
Le thème abordé est un thème que je fuis généralement. Autant en lecture qu’en film… Il y a des sujets comme ça qui vous donne des appréhensions.
J’ai promis à l’auteur (car oui, j’ai cette chance de la connaître) de lire ce livre dès que j’aurai fini l’écriture de mon livre (en attendant la phase des nouvelles corrections) et quand je fais une promesse, je la tiens.
Déjà la couverture ! Elle est douce, elle est belle et elle montre le thème abordé.
Le livre fait 210 pages. Ces pages qui défilent sous nos yeux et que l’on ne voit pas passer.
J’ai été happée par l’histoire dès les premières lignes.
Emma, que la vie n’a pas épargné, mais qui est soutenue par des amis sincères et fidèles. Emma qui a besoin de ses amis, de son cocon pour avancer (à qui je me suis beaucoup identifiée, je l’avoue).
Théo, qui n’assume pas, mais qui veut vivre sa vie. Théo qui fait ce choix dur et pourtant si fort, ce choix qui mérite le respect.
Ces meilleurs amis qui sont tiraillés, déchirés, tristes, en colère…
Je suis passée par toutes les émotions possibles et imaginables. Les larmes me sont montées aux yeux plus d’une fois et mon cœur s’est emballé de joie, tristesse, rage, colère… J’ai voulu plus d’une fois fermer ce livre et me dire que je le reprendrai plus tard et puis je n’ai pas pu. Il fallait que je sache. Mon imagination partait dans tous les sens et je ne pouvais pas me dire « va te coucher tu verras demain » alors j’ai fini ce livre cette nuit et mon cœur est encore plein de ces images et émotions.
Merci Thaïs. Merci pour ta plume qui nous transporte là où tu veux nous emmener.
Merci de m’avoir fait promettre de te lire.
Je t’assure que je lirai le tome 2 dans quelques temps (comme tu le sais, j’ai fait d’autres promesses que je dois honorer)
Vous n’avez pas encore lu ce livre ? Mais il faut foncer ! Je vous assure !
Sachez que ce n’est pas parce que je connais l’auteur que je dis ça. Vous devez me connaître maintenant et je dis quand j’aime et quand je n’aime pas.
Là j’ai vraiment été touchée par cette histoire et il ne faut pas passer à côté.
Quand j’ai repris le travail lundi, à 9h, j’ai appris que j’étais transférée sur un autre poste, dans un autre lieu de travail. Mon chef ne savait pas comment m’annoncer la chose et il ne savait pas vraiment m’expliquer non plus ce que j’allais faire.
Sincèrement, sur le coup j’ai pris cette nouvelle comme une punition. Je me suis dit qu’avant de partir en congés j’avais dû faire une erreur et qu’on me punissait à défaut de pouvoir me virer.
Me voilà donc à ranger mon bureau, à récupérer mes effets personnels, les larmes aux yeux.
Quand je fais le tour des collègues pour leur dire au revoir, j’ai la gorge nouée, mais mon chef me dit que ce n’est que temporaire, et qu’en décembre je réintègre ma place. Ça me réchauffe (un peu) le cœur et je pars en gardant cette idée en tête.
Arrivée sur mon nouveau lieu de travail, le « grand chef » me dit que je suis là de façon définitive. Pas de temporaire finalement. Je vais remplacer une personne qui part en retraite.
Nous sommes lundi, elle part jeudi… 3 jours (environ) pour apprendre le travail.
Je suis agent d’accueil, je suis catapultée au service ressources humaines (une partie…) et vous savez quoi ? Quand on me demandait dans mon ancien travail les poste à éviter pour moi, je répondais : la compta et les RH…
And the loser is TINOOOOOOOTTE…
Bref, j’ai survolé, pris des notes au maximum de ce que j’ai pu et compris et je me suis choppée des migraines de folie… Autant dire qu’elles sont loin d’être finies : fin d’année… la période va être compliquée… Je croise les doigts pour que la formation en urgence que j’ai demandée soit acceptée… sinon je ne réponds plus de ma santé mentale.
Durant cette semaine, j’ai aussi eu un soutien sans faille de certaines personnes et je suis sincèrement touchée. Entre les personnes qui n’ont pas compris (comme moi) ce changement, entre les personnes maladroites mais sincères, entre les personnes qui s’en foutent mais qui ont été là quand même… J’ai eu vraiment du soutient…
Et puis il y a ces personnes dont on attendait quelque chose, qui n’ont rien fait (même pas un sms), mais à qui il ne faut rien dire parce que je n’ai eu qu’un changement de travail, ce n’est rien, ce n’est pas la fin du monde… Bref…
J’ai quand même demandé à mon chef si j’avais fait une erreur dans mon ancien poste, parce que j’avais besoin d’en avoir le cœur net, et la réponse a été « Mademoiselle, je vais être honnête, tout d’abord, vous avez été changée de poste car vous êtes la dernière arrivée, et vous auriez dû être à ce poste dès septembre, mais il y a eu une erreur de compréhension avec un autre service. Deuxièmement, nous avons eu de très bons retours sur votre travail et nous n’avons aucun doute sur le fait que vous réussirez ici. Cela va être compliqué au début, mais retenez qu’à l’impossible nul n’est tenu. Ce n’est pas une punition, ce n’est pas une promotion, juste une corde de plus à votre arc. Vous avez, d’après ce que j’ai pu voir de votre C.V, une facilité d’adaptation et je suis certain que vous y arriverez. »
Je ne me leurre pas qu’il a choisi ses mots avec soin et qu’il a brossé Tinotte dans le sens du poil mais ça fait plaisir tout de même…
Je risque d’être un peu moins présente, le temps de m’adapter à mon nouveau poste et mes nouvelles responsabilités, mais sachez que je vous remercie de me suivre et je ne vous oublie pas.
Déjà, je voulais voir la cathédrale. Cette cathédrale qui a vu nos rois de France être couronnés, qui ont vu leur règne débuter officiellement dans cet endroit.
En plus, j’en avais tellement entendu parler qu’il me fallait absolument aller la voir.
Un bâtiment majestueux au milieu de la place. J’ai été impressionnée par sa taille, sa prestance et son impact sur moi.
Les vitraux à l’intérieur sont juste magnifiques. En plus, hier le temps était vraiment beau et j’ai pu en prendre plein les yeux.
Ensuite, B.B habite là-bas alors, autant joindre l’utile à l’agréable (et je vous laisse deviner l’utile de l’agréable *clin d’œil*) avec un petit moment juste nous deux à discuter, se retrouver, remettre les choses dans leur contexte et renforcer cette belle amitié naissante.
Petite visite aussi de la Basilique Saint Rémi qui a vu elle aussi quelques rois couronnés et qui est plus simple mais tout aussi jolie pour moi.
Nous étions que deux pour cette visite dans le bâtiment et vu un certain contexte ainsi le thème de mon prochain livre, j’ai pu aisément laisser les images se dessiner dans ma tête. J’espère réussir à retranscrire tout cela correctement … à vous d’être attentifs pour le prochain livre du coup *sourire*.
Cette bâtisse plus simple, moins travaillée mais qui a eu un impact positif sur moi tout de même. J’aime l’ambiance sereine et apaisante de ces lieux, j’aime ces pierres usées par le temps, par le passage des nombreux visiteurs. Chacun vient chercher ici un émerveillement des lieux ou encore un moment de recueillement.
J’ai vraiment de la chance d’avoir des amis qui prennent le temps pour moi, me recevoir, me voir, me faire visiter…, ceux qui prendront le temps de venir me voir aussi…
Mes 3 jours chez ma chouchoute sont gravés en ma mémoire, ma journée sur Reims le sera tout autant, comme cette journée que j’avais passé à Amiens ou encore mes semaines sur Nice…
J’ai hâte, aussi, de vous raconter dans quelques semaines mon weekend sur Mons, là où je vais rencontrer des personnes qui chaque jour me font rire avec leur bêtises…
Comme vous le voyez, je prends plus de temps pour moi et pour découvrir des choses depuis mon retour « chez moi ». Je réalise aussi que je dois apprendre à penser à moi et à ce que je veux moi, plutôt que de me dire « je vais faire ça parce que ça fait plaisir à telle personne ».
Je suis toujours à 100% quand j’aime quelqu’un ou quelque chose mais je vais apprendre à prendre de la distance avec les gens car je ne veux pas finir plus cabossée que je ne le suis déjà…
Ce weekend de la toussaint a été un weekend rempli de douceur, d’amour, de joie, de rires, de bonheur.
Je suis allée passer ce weekend chez ma chouchoute, ma meilleure amie, ma grande sœur de cœur. J’ai profité de délicieux moments, juste elle et moi… On a pas du tout été raisonnable niveau shopping mais on était nous deux et j’en avais tellement besoin.
Vous savez, ces moments où vous êtes avec des personnes et vous vous dites « je suis chez moi » … C’était ça. Exactement.
Quand sa petite puce m’a dit « Tatie, tu restes avec nous pour toujours ? » j’ai cru que j’allais pleurer de joie. Qui mieux qu’un enfant peut vous donner cet amour si pur, si innocent ?
Alors on a joué, beaucoup, souvent au poney licorne rose, à la maison dans l’arbre, à la poupée (qui dormait beaucoup beaucoup *sourire*).
L’amoureux de ma chouchoute qui nous a laissé papoter tout à loisir… il a dû être bien content quand le moulin à paroles que je suis est parti *rire*
Toujours est-il que ce weekend a été une bouffée d’air frais. Nous avons été à la cueillette, et voir la petite aussi à l’aise m’a rendu toute émue. Je n’ai rien montré, j’ai fait comme si c’était naturel et tout, mais voir cette petite que je considère comme ma nièce devenir cette magnifique petite fille débrouillarde et piplette (comme sa tatie *sourire*) ça me fait chaud au cœur.
Et puis j’ai aussi une de mes bêtas lectrices qui m’a fait un retour plutôt super positif sur mes corrections. Je pense que je suis sur la bonne voie et je vais pouvoir respecter mes délais. Le stress monte, mais un stress positif, un stress annonciateur de changements encore mais quoiqu’il arrive, je me dirai que je suis allée au bout de mon projet. Je n’aurai pas de regret.
J’aurai aussi respecté une promesse. Chez moi les promesses sont importantes, sacrées et une promesse non respectée est une trahison chez moi (bien entendue, si les motifs sont bons et valables de ne pas l’avoir tenue je peux comprendre) bref, je peux déjà être fière de moi et je le suis.
Cette semaine qui arrive est une semaine de congés pour moi. Je vais en profiter pour marcher, écrire, visiter, mettre des choses au point et prendre soin de moi, du temps pour moi.
Je vais en profiter pour réfléchir à plusieurs choses. Il y a des retours dans ma vie, des départs, des choses que je voudrais faire évoluer donc il faut que je me bouge.
Cette semaine a encore été une semaine émotionnellement compliquée.
Déjà parce qu’une personne chère à mon cœur a subi une opération très risquée et que la seule chose à faire est d’attendre, la seule chose à faire est de prendre son mal en patience et quand on est comme moi, on ne dort pas, on ne vit plus, le temps semble suspendu ou s’écouler avec une lenteur insoutenable, jusqu’à cette délivrance, ce message tant attendu « l’opération est terminée, tout s’est bien passée ».
Et finalement ce matin la nouvelle tombe : elle va devoir se refaire opérer… *pleurs*
Ensuite, il y a eu les promesses faites, les « je vais le faire, j’attends le bon moment » et finalement tu apprends qu’on t’a menti… que l’intention n’a finalement jamais été là… On a ménagé la chèvre et le chou et j’ai encore été le dindon de la farce. Le pire dans tout ça, je lui en veux parce que bien sûr je n’ai pas eu de « excuse-moi, je suis désolé, pardon » juste un « ne m’en veux pas pour ça » eh bien si… désolée mais celle qui souffre c’est moi, celle qui se fait rouler dans la farine c’est moi. Tout ça parce qu’il ne faut pas dire que j’existe, il ne faut pas avoir à s’expliquer. Finalement, j’ai tellement peu de valeur…
Je suis une personne si mauvaise que ça ? J’ai vraiment cette impression de n’être rien dans ces cas-là.
Je sais que le blog n’est lu que si je dis « j’ai mis un article », oui parce quel intérêt de s’abonner à mon blog pour me suivre après tout. « Je t’adore » mais de loin en fait…. Par contre pour d’autre je suis tellement à fond que je m’abonne à tout ce que je peux et je préfère briser un cœur en amitié pour cette personne alors qu’elle a clairement dit qu’elle se servait des gens…
Et le pire c’est que je n’arrive pas à couper les ponts parce qu’il y a cette connexion (ou avait… vu la distance prise parce que j’ai dit ce que je pensais).
Vous avez déjà senti votre cœur se briser ? Ba moi oui… et c’est la deuxième fois que ça m’arrive…
Ne plus dormir, ne plus savoir manger, ne plus avoir goût à rien. Simuler la joie de vivre, simuler aller bien, simuler, encore et toujours…
Thérèse de Lisieux a dit « Aimer c’est tout donner » alors je ne vais plus aimer (mis à part ma famille et ma famille de cœur et les personnes sincères avec moi et qui se reconnaitront).
J’ai remarqué, on prend tout ce que j’ai a donné et au final je me retrouve dépouiller de tout, même de moi-même… Je me perds dans tout ça…
Je dis ces mots aujourd’hui tant je souffre, tant j’ai mal…
J’aspire la nuit, ces moments ou je peux donner libre cours à mes larmes, ma tristesse…
S’il vous plait, soyez sincère, soyez honnête, soyez vrai… Ne faites pas de mal aux gens… Un cœur c’est fragile, un cœur c’est un moteur… Le mien brisé tourne au ralenti… Je ne suis que façade et cela me brise chaque instant un peu plus….
Comme je dis toujours « Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse »… imaginez le mal que vous faites, si on vous subissiez la même chose, comment réagiriez-vous ?