Un blog comme un journal personnel avec mes émotions, mes lectures (essentiellement du New Adult), mes écoutes de musiques, mes sorties, mes blessures... Mes questionnements, mes coups de gueule...bref, moi comme je suis...pas toujours rigolote mais toujours sincère (du moins je fais toujours en sorte), je reprends ma vie en main (du moins j'essaye), je suis auteure de romances aussi ...
Pour ma part elle est mitigée… vous remarquerez que j’en parle au présent. J’espère peut-être qu’elle se terminera bien et/ou en apothéose *sourire*
Déjà, aujourd’hui ça fait 3 ans. 3 ans que mon grand-père est parti rejoindre ma grand-mère. 3 ans que je regrette cet appel que je n’ai pas passé en me disant « je l’appellerai demain, il va me dire de m’amuser » et finalement, je n’ai pas pu l’appeler. Je suis allée à l’anniversaire de celui qui aura été mon meilleur ami quelques années au pied levé et j’ai loupé ce dernier appel avec lui. Mes derniers moments précieux. Ces derniers conseils. Et aujourd’hui plus que jamais il me manque. Il est toujours présent, chaque jour, avec moi (déjà quand je prends sa voiture… *sourire*).
Ensuite, mon pot de départ au boulot. J’ai été gâtée, ça je ne peux pas dire le contraire. Je ne cache pas l’écriture de mon livre. J’ai eu un mignon carnet de note et un stylo de la célèbre marque « à strass » Swarovski, un coffret « parenthèse de douceur » (et j’ai déjà une idée de mon choix) car je site « Tinotte (bon… vous vous doutez qu’ils n’ont pas dit ça mais mon vrai prénom…), vous aurez le temps de prendre du temps pour vous. Prenez soin de vous » (Je ne sais pas pourquoi tout le monde me dit de prendre soin de moi ces derniers temps) et une carte cadeaux multi enseignes. Pour le dernier que j’ai eu, il est tellement de mauvais goût (vu la personne qui me l’a offert ça ne m’étonne pas) que je n’en parlerai pas (oui, je sais, dans ces cas là il ne fallait pas le mentionner…).
Mais encore, il y a Lui, que j’ai blessé par mes mots. Ne vous est-il jamais arrivé de dire des choses que vous ne pensez pas ? Sous la colère, la douleur, la tristesse ? Eh bien moi oui, ce soir. Et du coup, je l’ai blessé, et du coup mis en colère et en même temps je m’en veux parce que je ne pensais pas ce mot. Parfois je me dis que c’est peut-être même tout le contraire. Et je me rappelle que non. Pas de sentiment, pas d’attachement. Juste des règles, des limites, des jeux, des défis, des contraintes. Juste parfois j’oublie. J’oublie que je ne dois pas être moi, mais être « elle ».
Si vous lisez ces quelques lignes, je suis désolée, même si je vous l’ai déjà dit. Merci pour ce défi réussi et de croire en moi aussi.
Enfin, eux. Mes ami(e)s, ceux qui ne comprennent pas tout, qui ne posent pas de question et qui quoiqu’ils arrivent sont là. Sans eux, je ne sais pas comment je traverserai ces passages, ces changements dans ma vie.
Ce soir, je suis triste et nostalgique… Ce soir je me pose des questions auxquelles je n’aurai pas de réponse… Ce soir je suis déçue de moi…
Me voici, installée dans mon canapé, avachie, devant Roland Garros (enfin !!). Ces 15 jours de tennis je les attends chaque année et là je vais pouvoir en profiter sans en profiter mais plus qu’avant (entre deux cartons *clin d’œil*).
Je prends le temps d’écrire ici à défaut d’écrire mon roman… Je vais m’y remettre, je vous le promets autant à vous mes bêtas, qu’à vous lecteurs de mon blog qui attendez sa sortie *sourire*
Je suis allée me balader une petite heure cet après-midi. Dire au revoir à « mon lac », dire au revoir à « mes » petits canard (sur la photo ce sont des poules d'eau mais c'est pareil *rire*). Cette balade m’a permis aussi de me recentrer. Voir ces paysages qui changent à chaque fois m’éblouie à chaque fois et je me rends compte que ces paysages ressemblent à ma vie. Chaque jour je suis différente de la veille et du lendemain. Ce matin, ce midi, j’ai beaucoup pleuré, mais je me suis reprise. Ca arrivera encore, mais je le cacherai, comme toujours, comme avant.
Il y a beaucoup de changement dans ma vie ces derniers temps :
Je termine mon boulot mercredi, j’ai une soirée de départ samedi, puis ensuite les cartons…
Mais il y a aussi ces rencontres réelles ou virtuelles qui sont là, présentes.
Cette décision que j’ai prise, qui change ma vie d’une certaine façon, qui me donne envie d’explorer en moi plus profondément. Je ne regrette pas mon choix. Aucunement. Je sais que je vais souffrir, je sais que je vais m’attacher à quelqu’un qui ne voit pas les choses de la même façon, mais jamais je ne regretterai qu’il m’aide à me découvrir moi. Jamais je ne regretterai cette rencontre sans visuel.
Oui, je suis à l’affut du moindre mot, du moindre appel. J’aime passer du temps en « sa présence » comme je pense il apprécie aussi. Je sais que je ne le verrai jamais (parce que je respecte sa décision, même si elle est difficile) et pourtant je ne sais pas me passer de lui. Je ne veux pas que ça s’arrête, pas maintenant, pas prochainement. Je veux apprendre, découvrir… Je veux que ce soit lui et pas quelqu’un d’autre qui me fasse découvrir cette nouvelle Tinotte.
Oui, j’ai des exigences qui ne seront peut-être pas appréciées mais si je ne les exprime pas ça ne sera jamais su. Et sur mon blog à moi, je peux être moi, la tinotte de base *sourire*
Cet homme, devenu un ami, ce poète qui est doué avec ses mots, qui m’encourage me soutient à sa façon et sans le savoir. Cet ami que j’ai failli perdre… Choubidou tu ne te débarrasseras pas de moi comme ça *sourire*
Je sais que quoi qu’il arrive je vais changer, évoluer, grandir, mûrir, souffrir, aimer, détester, savourer et je sais que quoi qu’il arrive je serai soutenue par ceux et celles pour qui je compte vraiment.
Je voulais aussi vous partager deux musiques dans cet article, deux musiques qui me parlent tellement depuis quelques temps :
Amir « J’ai cherché ». Ce n’est peut-être pas ce que lui voulait dire dans la chanson, mais moi j’ai cherché et j’ai peut-être trouvé… ce paradis perdu en moi…
https://www.youtube.com/watch?v=kQysGibXphE
Jean Schultheis « confidence pour confidence »… Les paroles… rien a changé finalement, toujours la même chose, les hommes disposent et nous, nous sommes leur jouet…
https://www.youtube.com/watch?v=SMJaUB6p3j8
Voilà pour cet article, un peu expéditif, un peu bizarre, un peu... moi *sourire*
Bonjour, Bonjour mes tinottiens et tinottiennes !!
Aujourd’hui je suis pleine de questions, pleine de doutes, pleine d’envie et j’avais envie de partager tout ça avec vous.
Il est vrai qu’avec le déménagement qui approche à grand pas (des pas de géants même) j’ai ma tête qui est un peu chamboulée. Mais il n’y a pas que ça.
Je vous l’ai déjà dit, ce choix est le mien, retourner dans mon nord natal, mes racines, ma famille. J’ai choisi, j’assume.
Mais zut de zut je n’avais pas réalisé à quel point je me déchire moi-même le cœur en m’éloignant physiquement de ma chouchoute, son homme et leur merveilleuse princesse, ma nièce de cœur. Je deviens ultra sentimentale et je vous assure que ce n’est drôle pour personne. J’ai autant envie qu’on me laisse seule que de câliner (entendez par là « prendre dans mes bras en câlin amical ») mes amis. Et en trois mois de temps le mot « ami » a pris un sens tout à fait nouveau et vraiment profond. Comme quoi le changement a du bon, même si on se prend quelques claques dans la figure.
J’ai réalisé aussi ce départ imminent par un cadeau reçu ce matin. Un cadeau auquel je ne m’attendais pas et de cette personne aussi (même si je m’entendais bien avec). Une élue de la mairie dont je travail m’a offert ce bracelet (voir photo) et a utilisé ces mots (je vais essayer de vous retranscrire les mots exacts en remplaçant le prénom par Tinotte vous l’aurez deviné) :
« Tinotte, merci pour votre sourire, votre gentillesse, votre écoute. Je vous regretterai sincèrement. Je me permets de garder votre numéro pour rester en contact et j’aimerai beaucoup lire votre livre quand il sera publié. » Et elle m’a fait un mini câlin et un bisou. Et qui a fondu en larmes ? C’est bibi !!
J’ai peur qu’elle soit choquée à la lecture de mon histoire, mais peut-être apprendra-t-elle des choses aussi ?? mdr
Vous allez vous dire que je vous parle de questions, de doutes, d’envies et que je fais de la mélancolie sur mon amie avec qui je resterai en contact car quand le cœur est lié à une personne il l’est pour la vie. Et je vous répondrez que vous avez raison.
Je termine le travail dans ma petite mairie après 11 ans de bons et loyaux services (si je ne le dis pas, personne ne le dira pour moi) mercredi prochain aux alentours de midi et après vacances… quelques semaines. Dedans on y inclus le déménagement, une semaine d’installation, une semaine de vacances dans mon ex-Val d’Oise (oui vu que je l’aurai quitté une semaine plus tôt), puis retour une semaine dans mon nord… et après ?? Et en juillet ?? Pour le moment, pas de travail.
Je fais la fanfaronne genre « je m’inquiète pas le moins du monde ! J’vais trouver un job facile » mais en vrai je suis perdue. Je vais faire comment sans boulot ?
En même temps je me dis que je vais pouvoir avancer sur mon livre, profiter de rattraper comme je pourrai le temps perdu avec mes neveux chéris et voir ma grande sœur. Mes parents je vais revivre chez eux quelques temps donc je vais en passer du temps avec eux.
Et là aussi, comment ça va se passer ? Je vis seule depuis officiellement 2 ans mais tant de temps avant aussi. J’ai mes habitudes, mon rythme… J’ai mes amis avec qui je parle par sms mais ceux que j’ai au téléphone et avec qui ça peut durer des heures une fois qu’on s’y met ;) , il y a aussi les mails que je reçois, auxquels je m’applique à répondre, que chaque mot soit à sa place et qu’il ait ton son sens… même si des choses ont été dites dernièrement, je sens que la cohabitation va être… explosive.
Et si je me trompais ? Si je ne devais pas quitter cette région parisienne ? Si j’ai fait le mauvais choix ?
Est-ce faire un mauvais choix que de retourner près des siens ?
J’ai envie d’avancer dans mon livre, qu’il puisse être publié rapidement et en même temps ce jugement des autres qui me terrorise. Oui j’écris pour moi, mais quand on donne aux autres la possibilité de vous critiquer en donnant votre travail à voir, il faut s’attendre au pire. Suis-je prête ? Est-ce que je serai soutenue comme je le souhaiterai ? Est-ce que je serai assez forte ?
Et puis il y a cette partie de moi, intérieure que j’effleure, que je voudrai découvrir et approfondir. Ce côté que l’on peut appeler sombre mais qui je pense me ramènerai vers « ma » lumière intérieure. Cette facette de ma personnalité (ça en fait partie je pense), enfouie depuis peut-être toujours ou mise à jour par mes relations passées mais qui ne m’ont pas montrées le bon chemin. Oui, vous devez vous demander de quoi je parle. Pour certaines personnes cette partie de l’article est claire comme de l’eau de roche, pour les autres vous vous douterez sans oser mettre un nom sur « la chose ». Pour le moment je ne la nommerais pas, mais une nouvelle catégorie devrait bientôt faire son apparition sur le blog et elle y sera pour beaucoup consacrée. Pour avancer il faut s’assumer et je commence ce travail sur moi depuis quelques jours, semaines (?) sans le vouloir.
Quand par un mot, un message, une phrase, un mail on t’ouvre les yeux…
Je ne sais pas si cette facette sera en adéquation avec mes croyances, mais je veux voir, toucher du doigt, découvrir.
Et j’ai peur. Peur que cela me plaise et que ma vie en soit transformer, modifiée, encore. Si c’est pour le bon je veux mais si c’est pour encore vivre de la souffrance et de la tristesse, je préfère passer mon chemin.
Toujours est-il que ces questions sont là, ces doutes, ces peurs mais à la fois cette envie de savoir, découvrir ou redécouvrir…
J’espère que cette fois mon article sera plus clair même si je sais que je vous laisse dans le flou sur une bonne partie.
Si vous avez des pistes de travail dans la région lilloise, je suis preneuse de l’info ;)
J’aimerai retrouver ce lien entre nous et le garder toujours…
Non je ne parle pas d’amour,
Non je ne parle pas de sentiment.
Je parle d’une rencontre virtuelle
Et d’une histoire qui aurait pu être belle.
Encore une fois, et chaque jour sache que ces mots sont murmurés et pensés :
Je suis sincèrement désolée…
Je te demande humblement pardon…
Bien à toi…
Tout droit réservé.
J’ai blessé plusieurs personnes de par ma naïveté et peut-être trop grande honnêteté ce weekend.
Une plus que les autres…
bien entendu, j'ai eu une discussion avec chaque personne concernée et j'ai demandé pardon. Je ferai amende honorable le temps nécessaire...
J’ai appris une grande leçon ce weekend et je regretterai peut-être toujours ce moment mais jamais, au grand jamais, d’avoir eu la chance de discuter avec toi.
Je n’en dirai pas plus, jamais, et à personne, mais mon cœur ce matin encore est triste et je voulais te dédier, à toi, ces quelques mots…
Mes tinottiens et tinottiennes… C’est mignon, non ?? Moi j’aime bien et ça me fait rire alors, à l’unanimité du jury, adopté !!
J’ai eu la surprise, très agréable, de recevoir un mail mardi d’une personne qui a eu la curiosité de regarder « leblogdetinotte » et qui m’a laissé « un message en passant » *sourire*
J’ai tout d’abord été intriguée par l’intitulé. Puis j’ai lu le message. J’ai posé mon téléphone quelques instants, puis je l’ai repris (rapidement) pour relire le message.
Oui, je suis une personne qui se pose 12 milliards de questions à la minute et qui analyse, ou essaye d’analyser, chaque mot, chaque phrase. Je me demande s’il n’y a pas des lignes entre les lignes… Bref, un « masturbage » de cerveau en continue, mais je suis ainsi faite et je pense que jamais je ne changerai… C’est une des raisons pour lesquelles on m’apprécie aussi. Je suis une Tinotte entière, à prendre ou à laisser *sourire*
Cette personne a souligné certains points et je l’en remercie pour cela.
Peu de personnes laissent de message sur mon blog… Little Girl, tu es la seule *sourire* et tes messages me vont toujours droit au cœur. Pour les autres dont j’ai connaissance de la lecture, vous êtes des amies (vous vous reconnaitrez toutes les deux) et donc pour la plupart du temps vous comprenez de quoi je parle.
J’ai donc décidé, pour vous remercier l’«inconnu en passant » (joli surnom, vous ne trouvez pas ??) de donner quelques détails supplémentaires, afin d’éclairer votre lanterne et guider vos pas sur le chemin de mon blog…
La catégorie dont vous me parlez dans le 1er mail que nous avons échangé me plaît beaucoup. Mais suis-je prête à laisser cette partie de « l’autre Tinotte » à la vue de tous ? Je ne sais pas, pas encore. Cependant, cette idée fait son petit bonhomme de chemin depuis quelques jours maintenant… Je suis curieuse de découvrir ce que je vais pouvoir y mettre moi-même… Une affaire à suivre donc, et que vous suivrez, je l’espère *sourire*
Pour les poèmes, je vous éclairerai dans un prochain article en vous dévoilant le « pourquoi du comment » *sourire*
J’avoue que quand j’écris, je ne pense pas forcément que le lecteur ne me connait pas et de ce fait je ne vous mets pas dans le contexte. La chose sera remédiée. Je vous remercie d’avoir souligné ce point.
J’écris souvent sur le vif, l’instant et je ne prends pas le temps d’expliquer la situation. On m’a toujours dit « un poème écrit sur l’instant est plus fort, intense, qu’un poème travaillé et analysé ». Je ne sais pas si c’est vrai, mais pour ma part je suis sur le vif… A méditer donc *clin d’œil*
Actuellement, je ne lis plus trop car, étant en pleine écriture, je ne veux pas être influencée par un style ou encore plagier sans le vouloir un autre auteur. Ce milieu est déjà assez difficile comme cela sans pour avoir en plus de nouveaux auteurs qui viennent piquer les idées…
De ce fait je prends note de vos suggestions pour ma prochaine critique de lecture et croyez-moi, j’aurai une pensée pour vous lors de cette future et lointaine rédaction *rire*
Je vous remercie aussi vous, mes lecteurs, inconnus ou connus, pour votre soutien dans l’écriture de mon livre… Vos messages en privé me vont droit au cœur et même si je vous le dis individuellement, je voulais que la blogosphère le sache aussi. Vous êtes gentils avec moi et jamais je ne pourrai assez vous dire à quel point je vous remercie du fond du cœur (oui ma copamie, je sais « arrête de dire merci » *rire*) mais en même temps, je ne dois plus dire merci, je ne dois plus m’excuser… bientôt mon blog ne sera plus que pages blanches *rires*.
Cher « inconnu en passant » l’article de précision devrait arriver bientôt. Je vous en informerai personnellement *sourire*
Belle fin de dimanche de pentecôte à tous et toutes.
Comme vous le savez tous, je ne m’en cache pas, j’écris.
J’essaye d’écrire un livre. Un livre qui me tient à cœur, un livre dans lequel je livre une partie de moi et avec lequel j’essaie chaque jour d’avancer et de me pousser vers l’avant.
Depuis quelques jours écrire devient difficile. Pas que l’histoire ne me tiens plus à cœur, loin de là, elle me hante, me poursuit, m’habite même tellement parfois que je ne sais plus où se situe l’imaginaire et la réalité… Vous allez me prendre pour une dingue avec ce que je viens de vous révéler… bref, toujours est-il que je ne sais plus si cette histoire je dois la garder pour moi et uniquement pour moi ou la partager.
Si je la partage, je sais qu’il va y avoir des critiques, et je sais que je suis moins bonne écrivain que tellement de personnes… Et en même temps, la garder pour moi serait égoïste depuis le temps que je vous en parle…
Et puis, je pense que je pense tellement à ce livre, ce projet, que j’en parle beaucoup, tout le temps. Je pense que je lasse les gens et que du coup l’enthousiasme de départ est essoufflé…
Je crois que depuis la décision de déménager, ce projet est ce qui me tient le plus à cœur. Je vois tellement de changements autour de moi, de gens qui s’éloignent, d’autres qui entrent dans ma vie, que ce livre est mon ancrage. Il me rassure… Je ne sais pas si vous comprenez ce que je veux dire… Je pense que même pour moi ce n’est pas évident de l’expliquer.
En attendant, j’ai peur parce que je sais que des écrits bien meilleurs que le mien sont en projets aussi, que je ne suis pas au top de ma forme et que j’en demande trop.
Et puis il y a eu cette phrase « Tinotte (Bon, la personne a employé mon vrai prénom mais là je mets mon pseudo vous vous en doutez lol), il faut que tu aies confiance en toi. Ne te dénigre pas. Ce que tu fais peu de gens en sont capables (…) Tu écris, tu te livres, tu te confies, tu mets ton âme à nue ».
Je sais que plusieurs personnes me disent depuis plusieurs jours et semaines que je dois avoir confiance en moi… Mais mon passé a fait de moi ce que je suis aujourd’hui, une personne qui n’a plus aucune confiance en elle, mais qui de temps en temps a des réminiscences de ce qu’elle était avant tout ce « bordel »… Je préfère cette Tinotte qui sait qu’elle peut déplacer des montagnes que celle qui se dit que la petite colline devant elle est tout simplement insurmontable…
Alors certes je ne sais toujours pas si ce projet sera bon, s’il sera accueilli comme il se doit, si je me ferai huer ou si cette histoire fera discrètement son entrée mais sera là tout de même… Mais je dois me dire que je ne suis pas plus bête qu’une autre, que si on me laisse tomber je dois relever la tête et continuer d’avancer. J’ai besoin d’aide je le sais mais si je dois avancer et finir seule je le ferai et ça prendra le temps qu’il faut.
Vous avez pu remarquer qu’entre le début de l’article et la fin j’ai pris ma décision.
Que ce soit avec vous ou sans, j’irai jusqu’au bout (en espérant ne pas me faire arrêter en plein vol).
Je suis navrée que cet article soit écrit de façon décousue. Il sort tel quel de ma tête… J’avais besoin de mettre par écrit ce que j’ai en moi ces derniers temps.
Je ne veux froisser personne, juste donner un ressenti, un état d’âme… mon état d’âme.
Aujourd’hui ça fait 6 mois. 6 mois que j’ai arrêté de fumer. 6 mois que je me bats chaque jours contre moi-même pour ne pas traverser la rue en sortant du boulot pour aller m’acheter un paquet de clopes.
Chaque jour je suis confrontée à voir des fumeurs, à en côtoyer. Il y a des jours, ils peuvent fumer un paquet complet devant moi, me demander de leur tenir leur clope (allumée) pendant qu’ils cherchent un truc ou un machin, ça ne me fait absolument rien. Et il y a des jours où je tuerai juste pour tirer une latte sur la clope de n’importe qui tellement j’en crève d’envie.
Depuis plusieurs jours je vous assure que c’est difficile. J’ai repris la cigarette électronique SANS nicotine, juste pour le geste.
Chaque jour (depuis plusieurs jours), je pleure des litres et des litres de larmes.
Est-ce l’arrêt de la cigarette, mon cœur qui a été brisé une fois de plus, la pression du déménagement, la page à tourner au boulot, les ami(e)s qui me tournent le dos, un tout… ? Je ne sais pas, mais là, à l’instant où je vous écris, j’ai envie de fumer. J’ai envie de retrouver cette sensation de tenir une clope entre mes doigts, la voir se consumer, la fumer exhalée de ma bouche, cette fugace sensation de bien être (imaginaire) que cela me procurerait… Je sais que mon cerveau me joue des tours, que je dois résister et me battre…
Mais aujourd’hui j’en ai marre de me battre. Marre de me sentir inutile à mes yeux mais aux yeux des autres aussi. Marre d’être celle de qui on se joue et qui doit toujours sourire et faire semblant. Marre de faire confiance aux gens pour finalement être déçue et être toujours celle qui souffre.
Alors oui, ces 6 mois sont une victoire et en même temps une bataille au quotidien.
Je suis fière de moi malgré tout. Ce matin, mes parents m’ont envoyé un sms pour me dire qu’ils sont fiers de moi, que j’ai fait le plus dur et qu’ils m’aiment. Aujourd’hui plus que jamais j’avais besoin de ces mots.
Certains peuvent se dire que 6 mois ce n’est rien, certes, c’est petit, mais vous ne savez pas tout ce que j’ai vécu durant ces 6 mois. Ces 6 mois sont pour moi comme une année.