une autre tinotte

Bonjour tout le monde !

Depuis le jour de sortie de mon livre, je vous avouerais que je ne sais plus où donner de la tête *sourire*
J'ai régulièrement des messages pour me féliciter, m'encourager et je peux vous dire que ça fait du bien.

J'ai eu le bonheur de passer un weekend chez ma chouchoute et ce moment m'a reboosté. Déjà parce qu'ils sont de ma famille de cœur, que pouvoir la serrer contre mon cœur a été un soulagement (oui, les larmes sont montées mais je les ai contenues), puis les câlins et les jeux de ma princesse des neiges (à paillettes s'il vous plaît !!), Les discussions sans prise de tête entre nous ...
Ce moment hors du temps juste elle et moi, avec la découverte du passage des remerciements *cœur cœur*

Il y a eu des moments plus difficiles à gérer aussi...
Les remarques (de mes proches) sur mon livre au sujet de fautes qui n'existent finalement pas (merci de vérifier avant, c'est mieux), l'annonce d'une maladie répandue (non grave mais horriblement casse pied et sans traitement, sinon ce n'est pas drôle), des soucis au boulot, une livraison de livres qui a été visitée par le livreur *colère ++*
J'ai tenté de relativiser assez vite, même si pour certaines personnes je n'aurais pas dû mal prendre tout ça (événements tous arrivés la même semaine)...

Aujourd'hui je prépare mon premier salon... J'aurais aimé ceux que j'aime et qui me soutiennent (réellement) dans cette aventure à mes côtés, mais ce n'est pas possible physiquement parlant, alors on sera ensemble par le cœur et la pensée.

Puis il y a ces courts instants volés, quelques minutes par semaine quand le temps nous le permet... Cela n'empêche en rien notre entente, complicité parfois ou les "prises de tête". Toujours est-il que son soutien est également très important pour moi *sourire*

On se retrouvera en février pour voir faire un bilan de mes salons et qui sait, peut-être de nouvelles choses aussi *clin d'œil*

Prenez soin de vous

À bientôt :*

Hello tout le monde !

Je sais que je n’ai pas été très productive au niveau de mon blog ces derniers temps.

J’ai tellement de choses à dire, que finalement, je ne sais pas par quoi commencer, donc je vais faire par ordre d’arrivée dans ma mémoire *clin d’œil*

J’ai été en congés, une semaine. Ces vacances que j’attendais avec impatience pour reprendre des forces afin d’affronter cette fin d’année ont été finalement épuisantes car j’ai été souffrante 5 jours. Mais j’ai repris le travail en pleine santé, et ça, c’est positif !!

J’ai relu la version finale de mon roman, avec la mise en page, les remerciements, tout ça. Que d’émotions !! Je ne vous cache pas que j’ai versé ma petite larme.

De plus, dans la foulée la demande d’impression a été faite, du coup je recevrais (sûrement) mes exemplaires au moment de la sortie en janvier.

Les précommandes sont aussi possibles et le prix ebook est en promo jusqu’au jour de la sortie (le 08 janvier 2020) sur la majorité des sites connus… Je dis ça au cas où vous seriez intéressés *sourire*

J’ai également reçu mes « goodies » (marque-page/flyers/autocollants) et mon roll-up. Si vous saviez comme ils sont beaux… Je ne réalise toujours pas cette chance, cette opportunité, la réalisation de ce rêve. Et toute cette attente autour par des futures lectrices qui me le font savoir chaque jour.

Autant cela me stresse mais me met en joie. Je suis un pêle-mêle d’émotions depuis le mois d’octobre et ça fait du bien !

En ce qui concerne noël, j’ai appris aujourd’hui que je ne serai finalement pas seule ni le 24 au soir ni le 25 au midi. J’avoue que, même si j’avais prévu un plan B, passer cette fête sans voir ma famille aurait été difficile, mais tout est bien qui « fini » bien.

Je suis toujours aussi nulle en emballage cadeaux, mais il me semble que le plus important est ce qu’il y a sous le papier et surtout l’intention.

J’aime offrir, tenter de faire plaisir, voir l’excitation de la personne (surtout les enfants) et le sourire (quand on a visé juste). J’ai hâte de voir, vivre tout ça ! D’autant que je prolonge la fête en janvier (mais cela fera l’objet d’un prochain article).

Depuis quelques temps, j’ai du mal à être en contact avec une personne. Son emploi du temps est ultra chargé, le mien le devient - avec cette fin d’année - mais surtout on me rajoute des responsabilités (sans compensation aucune) pour l’année qui arrive et la sortie de mon livre qui se greffe aussi.

Il me manque, beaucoup, et je pense que c’est réciproque même s’il ne le dira pas (et certainement pas en ces mots), mais la vie est ainsi faite. Parfois, je me dis qu’il nous faudrait mettre un point final à tout ça, mais je n’y arrive pas. Je sais qu’il va falloir que ça change, au niveau de la « relation », mais je ne sais pas si je suis prête, car ça voudrait dire encore plus de distance (même si non voulu à ce jour) qu’aujourd’hui et ça, je ne suis pas certaine d’être prête du tout.

Niveau travail, comme je le disais à l’instant, une tâche complétant mon travail actuel va m’être rajoutée en plus. Après avoir été en formation cette semaine, concernant cette nouvelle partie de travail, je sais que je vais perdre du temps, que je ne pourrais pas assumer en 40h30 mon travail de base + celui-ci, mais je vais faire de mon mieux. Heureusement que mes collègues sont prêtes à me seconder car je ne sais pas comment je pourrais gérer tout ça.

Ne me dites pas « ils sont contents de ton travail, c’est pour ça » car la majorité pense que je ne fais que cocher des cases et c’est beaucoup plus complexe que cela. Bref, je vais faire de mon mieux, cependant, cela empiètera probablement sur mes articles et mon écriture.

Je voulais également vous souhaiter un bon noël, que ce soit en famille ou entre amis. Qu’il soit sous le signe du partage, de l’amour (quel qu’il soit) et de la légèreté.

Prenez soin de vous, des vôtres.

A bientôt : ) :*

Bonjour tout le monde,

Depuis jeudi, mon cœur est triste. Je devrai pourtant me réjouir : Ma tante est sortie de l’hôpital, deux personnes que je connais m’ont annoncées des heureux évènements à venir pour 2020, mon livre sort le 8 janvier 2020…

Mais non, mon cœur est triste car Il est parti. Il m’a abandonnée alors qu’Il avait promis de ne pas le faire.

D’un clic, hop, tout est supprimé, nos photos, nos échanges… 548 jours et on fait comme si rien n’avait jamais existé. Je me souviens de cette première prise de contact comme si c’était hier, je me souviens de Ses gentillesses, comme de Ses mots blessants et vexants (souvent volontaires), Ses encouragements aussi…

Depuis quelques temps, pourtant, j’avais bien remarqué que les choses changeaient, qu’Il devenait plus distant, mais je ne voulais pas penser à ça. Alors oui, j’ai piqué des crises, oui j’ai eu des moments où j’en avais marre, que je voulais tout laisser tomber, mais à chaque fois je me rappelais que j’avais fait un choix.

J’ai voulu, jeudi dernier le pousser dans Ses retranchements, juste voir s’Il tenait à moi, comme moi je peux tenir à Lui (oui, je parle au présent), mais la réponse s’est fait connaître à moi vendredi matin.

Dure et tranchante comme un couteau à la lame aiguisée.

En me connectant, là où l’on discute, j’ai vu que toutes les photos n’étaient plus là. Plus rien.

Depuis, chaque jour qui passe, chaque connexion est plus douloureuse que la précédente.

L’autre Tinotte devra disparaitre même si elle sera toujours là…

J’ai fait un choix, je l’assume et il sera toujours d’actualité. Il le sait, comme je le sais.

Ce qui était un jeu pour Lui, était ma réalité.

J’ai mon caractère, mon éducation.

Je devais être à 100%, là où Lui ne pouvait pas l’être.

Une partie de moi sera toujours à Lui.

Si Vous lisez ces quelques lignes… Maintenant, Vous savez.

Prenez soin de vous… et des personnes à qui vous tenez…

A bientôt :*

Comment comprendre et réagir
Quand on passe de tout à rien
Sans une explication, un mot,
Juste le vide, le néant, le silence.

Ce silence parfois aussi léger qu'une plume,
Pourtant aussi lourd qu'une chape de plomb,
Qui laisse entrevoir mes propres failles,
M'envahit de toutes ses interrogations sans réponse.

Se sentir pleinement exister un jour,
Puis se sentir subsister ensuite par la force des choses...
Les montagnes russes, le désert à l'horizon,
Et moi... finalement, uniquement... dans cette explosion de vide.

Tinotte,
Une autre Tinotte
Tout droit réservé

Bonjour tout le monde !

La reprise après ces deux semaines de congés a été éprouvante et pleine de surprises.

Au boulot, entre la montagne de choses à faire et une formation, j’ai cru que je n’arriverai pas au bout de la semaine… Mais nous sommes au weekend et je suis là *sourire*

Les migraines ne me quittent plus, elles s’enchaînent… Parfois fortes, parfois en fond mais jamais elles ne s’éloignent… pourtant j’ai rompu « x » fois avec elles, mais elles s’accrochent comme un chewing-gum à une chaussure (jolie image, oui je sais *rire*)

Le moral fait du yoyo version montagnes russes mais avec des gros creux… comme un bateau qui serait pris en pleine tempête dans le creux des vagues. J’ai eu souvent l’impression que j’allais être engloutie, que j’allais me noyer, et puis chaque jour, une bouée a été lancée…

Un message, un mot, une attention… Chaque jour une personne différente est venue à mon secours sans le savoir… à ces personnes MERCI.

La semaine dernière j’ai reçu plusieurs réponses de maisons d’éditions pour mon premier roman…

Des avis favorables !! J’ai explosé de joie ! Moi qui me disais que jamais je n’aurai de réponse… Et puis… là, le coup de bambou. Toutes me demandent une participation en 800€ et 2200€. Autant vous dire que j’ai décliné les propositions. Pour ces sommes-là autant que je fasse de l’auto-édition.

Hier, j’ai dû poser mon après-midi pour régler des soucis personnels (qui m’ont mis en colère, il faut bien l’avouer) mais qui n’ont pas trouvé entière solution (et ça, ça m’agace prodigieusement) … du coup, après avoir couru un peu partout pendant une partie de l’après-midi, j’ai décidé d’aller chez le coiffeur. J’ai coupé… 10 centimètres !! Pour moi c’est un véritable exploit… Les personnes qui me connaissent savent que mes cheveux ne doivent pas perdre plus de 2cm normalement. J’ai eu envie de changer… Et vu les retours des amis et de la famille (et autre…) j’ai bien fait *sourire*

Je me sens un peu mieux du coup.

Ce matin, une auteure avec qui je discute occasionnellement est venue me narguer en me disant qu’une des maisons d’éditions qui a refusé mon manuscrit a accepté le sien. Elle a voulu savoir pourquoi le mien avait été refusé. Et m’a parlé d’aller faire étudier son contrat par des avocats… Elle n’avait même pas l’air ravi du fait que son livre ait pu plaire… Bref, même si ce n’était pas intentionnel, ça m’a fait mal. Je me suis sentie… rabaissée. Enfin… Je ne dois pas me dire que je suis nulle pour autant (même si pour le moment je me sens plus que nulle…).

Je file me préparer… resto improvisé ce soir… me reste moins de deux heures… c’est jouable *rire*

Prenez soin de vous !!

A bientôt :*

Pour les photos, la référence est sur la photo

La photo de la bouée vient du site maxi toys

Prendre le temps de me poser, d’écouter,

J’entends les rouages de mon cerveau qui se mettent en route.

Être cette femme souriante aux yeux de tous, triste à l’intérieur,

Être « elle » avec lui mais ne jamais lui appartenir.

Ces deux facettes font de moi ce que je suis,

Jamais elles ne se rencontreront,

Elles sont deux univers, deux catégories, mon yin et mon yang.

Être moi sans ne jamais être complète.

Qui peut comprendre ce que moi-même je ne m’explique pas ?

J’ai tellement dû me cacher, jouer et m’ignorer,

Qu’aujourd’hui je ne sais plus qui je suis, qui je dois être…

Laisser faire le temps et agir la vie… 

Tinotte.

Tout droit réservé

Bonjour tout le monde,

Me revoici, en cette fin de weekend, un peu plus âgée… Eh oui, mercredi j’ai pris une bougie de plus sur le gâteau (heureusement qu’il existe celles avec les chiffres maintenant parce que ça serait long sinon… à force).

J’ai été, encore une fois cette année, surprise par certaines personnes qui y ont pensées (merci les réseaux !!) et déçue de ceux qui n’y ont pas pensé, qui ont volontairement « oublié » ou pas fait l’effort de… . Je ne devrais pas attacher autant d’importance à cela, paraît-il, mais pour MOI c’est important. Ce jour, c’est le jour où on est venu au monde. Que l’on ait 5/10/20/30/50 ou plus peu importe, c’est important. L’âge c’est un chiffre, le tout est ce que l’on en fait. Si à 20 ans vous avez le comportement de quelqu’un de 60 alors oui, on peut vous considérer comme « vieux » mais si vous restez jeune dans votre tête (pas trop quand même, soyons raisonnable) alors tout va bien.

Personnellement, on m’a toujours dit que je faisais plus jeune que mon âge, je trouve ça plutôt flatteur. J’avoue que ces derniers temps, avec la fatigue, le mal-être, les soucis de santé, j’ai l’impression que mon corps me dit « eh cocotte, on va te montrer l’âge que tu as voire même plus » (c’est un vilain, je vous l’accorde.)

J’ai aussi pris du recul par rapport à certaines choses, personnes et même si ça fait du mal, c’est pour pouvoir aller mieux ensuite.

Je pense que la plus grande partie de rigolade que j’ai eu cette semaine (et victoire), c’est quand un ex (dont j’ai déjà parlé au touuuuut début de ce blog) est revenu vers moi sous un prétexte bidon (des infos sur les réseaux sociaux… sachant que ce gars est informaticien…) et que ne répondant pas à ses avances du genre « je viens un weekend et tu verras toi et moi on va pouvoir vivre une relation sérieuse, mais surtout, fais le plein de capotes » il a décrété, finalement, que nous serions mieux à rester des amis (surtout qu’il devait rencontrer une nana ce weekend pour tenter « une relation sérieuse »). Autant vous dire que je me suis dit « bon débarras »

J’ai été gâtée par des amies et mes neveux (bon, plus ma sœur, mais ce sont mes loulous qui ont offert) et je sais qu’un autre va m’être offert en septembre (la fête dure longtemps chez nous *sourire*). J’ai eu la chance d’avoir une amie qui est venue me voir dans l’après-midi pour combler ma solitude. J’aurai aimé entendre une voix, à défaut de pouvoir voir, mais je n’ai pas pu. Il y a des choses, comme ça, pour lesquelles il faut se rendre à l’évidence. Je ne pourrai jamais avoir ce que je veux réellement, alors je me contente (pour le moment) de ce que l’on me donne. Avec cette personne en tout cas. Je ne sais pas si ça pourra durer longtemps encore, me convenir ou à la personne concernée, mais je n’arrive pas à dire stop (et cette personne non plus, ce qui me rassure, dans un sens).

Mon deuxième livre prend de plus en plus forme dans ma tête, je commence à en rêver la nuit, ce qui généralement est bon signe, ça veut dire que l’histoire a pris toute sa place. Le seul problème c’est que j’imagine deux fins possibles. Une qui peut engendrer un deuxième tome (ou pas) et une qui signe la fin, un one shot donc… Je ne sais pas vers quoi m’aventurer. Les deux fins me plaisent…

J’ai aussi pris la décision d’envoyer mon premier livre à d’autres Maisons d’Editions. J’en ai bien entendu parlé avec l’éditrice avec laquelle j’aimerais travailler. Cependant, avoir plusieurs avis de professionnels peut être bénéfique et enrichissant (sachant qu’on ne peut pas plaire à tout le monde).

Voilà pour ce qui est des dernières nouvelles me concernant.

Ah ! Si ! J’ai été plus ou moins forcée (plus que moins d’ailleurs) par ma chef et collègue de prendre quelques jours en août car, je cite, « tu ne tiendras jamais jusque septembre. Tu n’as rien pris depuis début juillet et tu ne t’es absolument pas reposé durant ce weekend ». En même temps, elles n’ont pas tort. Je suis épuisée, dans tous les sens du terme.

Prenez soin de vous, des vôtres et des personnes à qui vous tenez.

A bientôt : ) :*

Il y a ce vide dans ma poitrine,

Ce trou béant qui m’envahit chaque jour.

Cet infini de rien qui pourtant pèse sur mes épaules ;

Je ne sais comment relever la tête et sourire vraiment.

Devenir une pro du jeu de la comédie,

Cacher encore et toujours, même à ceux qui pensent me connaître.

Tout le monde ou presque n’y voit que du feu.

Je devrai peut-être penser à changer de métier.

Il y a ces mots que j’aimerai entendre, lire,

Ces instants de plus en plus rares que j’aimerai vivre encore et encore.

Il y a pourtant cette distance qui s’installe, s’enracine, détruit,

Jusqu’à ne laisser que doute, larmes et désarroi.

J’aurai aimé n’avoir à jamais écrire ces mots,

J’aurai aimé ne jamais ressentir ce qu’il y a en moi depuis plusieurs mois.

J’aurai aimé être quelqu’un pour les autres aussi.

Je ne serai finalement que moi, pour toujours, sans savoir qui je suis réellement.

Tinotte.

Tout droit réservé

Ce qu'il y a de bien dans le fait d'aller mal,
C'est de voir que tu as beau expliquer,
Du mieux que tu peux ce qui ne va pas,
Rien ne change vraiment.

Il y a parfois des changements auxquels on ne s'attendait pas,
La prise de distance, l'ignorance, le reproche.
Il y a aussi des personnes auxquelles je ne pensais pas qui se montrent présentes, qui essayent de me tirer vers le haut.
A ces personnes, merci.

Alors, non, je ne vais pas bien.
Ce n'est, pour le moment, pas près de s'arranger malgré les efforts que je fournis chaque jour.
Oui, vous me voyez toujours sourire, oui je fais toujours de l'humour mais je reste cassée à l'intérieur. Je dois me "réparer".
Ça aurait été plus simple avec peut-être des encouragements ou de l'aide mais j'ai bien compris que je devrais me débrouiller seule.

Je sais qu'il y a toujours quelqu'un qui vit pire que ce que l'on vit, je l'entends cent fois par jour... et sincèrement ça ne m'aide pas. Oui il y a pire, mais il y a mieux aussi alors... ZUT.

Tinotte

Quand je souris en vous regardant,
Ça veut dire que je suis contente de vous voir,
Pas que je vais bien.

Quand je vous écoute, vous épaule,
Ça veut dire que je tiens sincèrement à vous,
Pas que je vais bien.

Quand je raconte des bêtises pour vous faire rire,
Ça veut dire que je me soucie de vous,
Pas que je vais bien.

Je donne beaucoup, je m'oublie souvent,
Je vous dis que ça va alors que je suis mal,
J'écris mes maux avec des mots pour les faire sortir.

Ça fait des semaines, des mois que ça dur...
Mais il paraîtrait que je suis égoïste,
J'ai même entendu le mot "manipulatrice" il y a peu.

Je plonge chaque jour dans cette douleur morale,
Je sais que je demande beaucoup... des preuves, des attentions...
Mais là encore je sais qu'on me dira être nombriliste...

Je ne sais plus comment agir,
Je ne sais plus comment être,
Mise à part cette enveloppe vide, sans intérêt.
Non, je ne vais pas bien...

Tinotte (tout droit réservé)