il y a
Il y a ce vide dans ma poitrine,
Ce trou béant qui m’envahit chaque jour.
Cet infini de rien qui pourtant pèse sur mes épaules ;
Je ne sais comment relever la tête et sourire vraiment.
Devenir une pro du jeu de la comédie,
Cacher encore et toujours, même à ceux qui pensent me connaître.
Tout le monde ou presque n’y voit que du feu.
Je devrai peut-être penser à changer de métier.
Il y a ces mots que j’aimerai entendre, lire,
Ces instants de plus en plus rares que j’aimerai vivre encore et encore.
Il y a pourtant cette distance qui s’installe, s’enracine, détruit,
Jusqu’à ne laisser que doute, larmes et désarroi.
J’aurai aimé n’avoir à jamais écrire ces mots,
J’aurai aimé ne jamais ressentir ce qu’il y a en moi depuis plusieurs mois.
J’aurai aimé être quelqu’un pour les autres aussi.
Je ne serai finalement que moi, pour toujours, sans savoir qui je suis réellement.
Tinotte.
Tout droit réservé