santé
Dimanche 04 juin 2017 petit tour chez sos médecins....Bloquée depuis la veille du cou et dans l'impossibilité de tourner la tête sans m'arracher une grimace de douleur ou un cri donc une amie (bff) prend les choses en mains et me dit "tu as rdv chez sos médecins à 15h" du coup il m'a fallu réfléchir à 100 à l'heure...qui pourra m'emmener, impossible de conduire...et après 2/3 messages, un super pote (limite mon meilleur ami garçon) me dit qu'il me conduira...En même temps on devait passer l'après-midi ensemble à une exposition... J'avoue qu'aller chez le médecin c'est moins fun mais bon lui et moi on porte souvent tout en dérision et cette fois-ci n'a pas échappé à la règle :)
Bref, me voici dans la salle d'attente, et le médecin me reçoit (beau à tomber il faut le souligner quand même...ba quoi je suis célibataire...hihi) et là il me demande si j'ai souvent mal comme ça au cou donc je lui répond que oui mais qu'après un massage ça passe (ou aussi après une séance chez mon ostéo) et je lui dit aussi qu'il y a plusieurs années à la suite d'un accident de voiture j'ai eu ce que l'on appelle "le cou du lapin" deux...à 6 mois d'intervalle et là il me dit "engourdissement dans le bras ou sensation de lourdeur?" je réponds que oui et il me dit "il va falloir voir votre médecin traitant rapidement, je vous prescris des médicaments mais faites vous prescrire une IRM, je pense que c'est plus grave qu'un simple torticolis" il a du voir à ma tête et mes yeux qui voulaient sortir de leurs orbites que je ne comprenais pas ce qu'il voulait dire donc il a rajouté "je pense à une hernie discale"...bref...un peu sonnée, un peu effrayée (oui oui je l'avoue) je lui paye la consultation (un prix exorbitant...certes un dimanche mais quand même!!) et je m'en vais après un "merci docteur, au revoir docteur" tout étranglé dans ma gorge...
Mon ami me conduit à la pharmacie pour récupérer "ma drogue" comme il dit et nous voilà parti boire un verre au soleil...comme je lui ai dit "quitte à avoir mal autant que ce soit au chaud, en bonne compagnie et avec un verre (soft) à la main bien frais"...retour chez moi à 18h30 complètement lessivée et courbatue de douleur mais un peu plus rassurée...il sait comment je fonctionne alors il démonte une par une mes histoires de "ils vont devoir m'opérer" ou encore " et s'ils me loupent??" et lui trouve les mots pour apaiser mes maux. Il me trouve toujours (ou presque) une solution à tout. (Je suis une personne ultra anxieuse qui trouve toujours un truc qui cloche alors que tout va bien lol).
Pour beaucoup de mes amies, mon super pote et moi on devrait être en couple, vu qu'on se comporte comme un vieux couple, mais non non non, je l'adore mais on se connait trop et puis physiquement aucun des deux n'est attiré par l'autre (ça aide aussi il faut l'avouer!!)
Revenons à mon histoire...
Lle mercredi 07 juin je vois mon médecin qui me prescrit cette fameuse IRM, en me disant d'appeler vite car je n'aurai pas de rdv rapidement et il voulait me mettre en arrêt de travail sauf qu'avec mon travail je ne peux pas me permettre un arrêt, du moins pas avant le 19 juin. Et vous savez quoi?! J'ai eu un rdv IRM pour le jeudi soir!! eh ouais, gros coup de chance, ou de malchance, au choix. Donc jeudi soir IRM, vendredi soir résultats et là, je suis devant le fait accompli: hernie discale avec conflit je-ne-sais-pas-trop-quoi-gauche... Me voilà avec toutes mes idées noires qui reviennent plein pot avec lumières clignotantes et jingles bien sonores... et je suis seule dans ma voiture (oui parce que pas le choix finalement que de conduire même en hurlant de douleur) et je me dis qu'avant d'annoncer la nouvelle (famille et ami(e)s) il me faut la digérer.
Bien entendu cette nouvelle n'a pas été prise de gaité de coeur par mes parents et ma soeur qui vivent à presque 300km de chez moi et qui pensent fatalement à l'opération et ils râlent parce qu'ils ne pourront pas être prêt de moi pour me soutenir...mais bon on en est pas encore là...Pour le moment j'ai rendez-vous dans un hôpital près de Paris avec un spécialiste du rachis qui me dira si il faut opérer ou si une "simple" infiltration suffira... Quand on sait comment se passe une infiltration, je vous assure qu'on ne sait pas si on préfère l'infiltration ou l'opération...dans mon cas je suis aussi terrorisée par l'une ou l'autre des solutions...
Bien entendu vous aurez la suite au prochain épisode...
Et dans cette période, j'aurai aimé qu'il soit à mes côté, qu'il me soutienne, qu'il me dise que tout va bien se passer car il sera prêt de moi... je continue de croire et de rêver...l'espoir fait vivre comme on dit, et je crois que si je n'avais pas cet espoir, je serai sous calmants en ce moment...c'est cet espoir qui me donne cette envie de me battre pour moi, pour eux, pour lui.
"cette nuit, j'ai rêvé que la neige brûlait, que le feu fondait, j'ai rêvé de l'impossible, j'ai rêvé que tu m'aimais" (je ne sais pas qui est l'auteur de cette phrase mais elle reflète mon espoir)